lundi 4 juin 2007

Après l'habitat coopératif, l'alimentation coopérative

Le principe est simple et le même que pour l'habitat coopératif. Certaines personnes se rassemblent en une association et décident de monter une épicerie bio dans un village.
Il semble que certaines de ces initiatives montrent le bout de leur nez en France.

Les gens intéressés par le principe idéologique (de la coopération) et la nourriture bio s'organisent et décident de travailler ensemble.
Ils organisent tout de A à Z; de l'approvisionnement en produits bio à la vente, de la location d'un local à son entretien ménager, de la gestion des stocks aux astreintes de vente.
Chaque adhérent de l'association peut bien sûr venir acheter ses produits mais bénéficie en plus de réductions. En contrepartie, il va lui falloir mettre la main à la pâte, en aidant à la vente, au rangement, à la comptabilité, etc...
J'ai lu qu'il existait une association de ce type à Sisteron et qu'à l'heure actuelle il y a plus de 270 familles adhérentes.

Pour les personnes non adhérentes de l'association, cela fonctionne comme une épicerie "normale", l'on vient acheter les produits comme partout.
Ce qui est très bien, c'est que c'est ouvert à tous; locaux, touristes, adhérents ou non. Cela tend en plus à prouver que le "le bio, c'est pas du luxe" et que tout le monde peut bien manger, à un prix raisonnable.
En effet, c'est même moins cher qu'ailleurs!
L'association arrive à avoir des prix très intéressants sur les légumes, les farines ou les fromages, en passant par des circuits courts et locaux.

J'avais déjà entendu parler de projets comme ça dans mon "Marie Claire" mensuel, mais dans ce cas c'était à New York, à une plus grande échelle donc.
Mais l'article sur Nex York était tout de même fort intéressant puisqu'il expliquait que ce système de coopérative auto-gérée pouvait fonctionner, même dans une ville impersonnelle aux 5 millions d'habitants.

Personnellement, ça me ferait plaisir qu'une telle initiative se mette en place près de chez moi. A l'heure actuelle je fais une partie de mes courses chez Satoriz et je trouvais ça super au début mais je commence un peu à en revenir.
Chez Satoriz, le mercantilisme n'est pas bien loin et mis à part faire une marge énorme sur les produits qu'ils achètent à des producteurs locaux (pour le fromage, le pain, la farine ou les céréales par exemple), parfois on se demande ce qu'ils font.
Je préfèrerais 1000 fois acheter mes trucs bio dans une épicerie auto-gérée par des gens qui ne cherchent pas à faire du bénéfice.

Bien sûr, vous allez me dire, et pourquoi ne pas se lancer, après tout ça n'a pas l'air très dur !!!
Oui, mais déjà, SI, ça doit être dur et puis pour monter un projet comme ça, il faut être super motivé, avoir du temps à consacrer aux autres et ne pas le compter.
Et bon, je suis pas trop sûre que mon caractère bénévole soit hyper développé, même si je suis consciente que c'est très nul de dire ça.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est tres bien , il faut demander aus gens de sisteron comment ils s'y sont pris et ca peut aider des gens à la recherche d'un travail à s'installer, se prendre en charge , et aider les autres , et s'aider soi même je pense que c'est une position qui pourrait avoir de l'avenir

Anonyme a dit…

Alors là par contre (cf. mon commentaire sur l'habitat) je trouve ça super !!!!!!

Ca c'est chouette !!!

Cela ne met absolument pas en jeu une idéologie communiste (car il n'y a rien de commun) mais fait plutôt appel au volontariat et au bénévolat pour organiser tout ça.

Je tiens à préciser (après relecture) que le mot communiste n'est pas pour moi un "gros mot", c'est simplement que ça ne marche pas...

à bientôt.

olivier.

Le Margouillat a dit…

Si ça marche à Sisteron et même à New York cela prouve qu'avec un peu de bonnes volontés on peut y arriver. Mais il est vrai qu'il faut du temps libre et que le bénévolat est le point d'orgue des projets de ce type. Mais je ne pense pas que ce soit ton caractère bénévole qui soit peu développé. C'est juste que marier une vie professionnelle, une vie personnelle et du bénévolat est une chose très difficile à réaliser!!

Anonyme a dit…

Ciao Caro,

Ben je sais pas comment j'ai fait mais j'avais zappe ta participation a mon questionnaire...
http://good.mood.over-blog.com/article-6637628.html
Mais tu as bien repondu alors tu as droit a un chtit regalo italiano
Envoyes moi ton adresse a
bergere_nl@yahoo.fr
si tu veux le recevoir
Ciao

Caroline a dit…

Salut Olivier,

J'avais bien compris ce que tu voulais dire dans ton commentaire précédent, t'en fais pas.
Pour l'instant, le système ne marche pas en France mais ça a tout de même l'air d'être trés répandu en Suisse et de bien fonctionner; mais il est vrai que les Suisses sont plus droits, plus carrés et plus respectueux que les Français.

Anonyme a dit…

J'avais également lu l'article dans Marie-Claire et j'avais adoré le concept ! Si il y avait une opportunité à Lyon, je saute dessus ! J'aime travailler dans les magasins bio, être bénévole, et j'ai du temps libre (vive la fac!), j'ai tout bon, non? lol
Et cela permettrait de voir un autre aspect du bio et de sa commercialisation-production.