mardi 31 juillet 2007

Coup de coeur

Comme je tapais "éco-design" dans Google histoire de voir sur quoi je tombais j'ai trouvé le site de Reversible qui commercialise des sacs à main trop beaux faits en bâches plastiques publicitaires recyclées.
La société, lassée de voir les bâches plastiques publicitaires en PVC partir à la poubelle et être incinérées à grand renfort de rejets de dioxine, a décidé de les recycler. Elle propose ainsi une collection assez importante de sacs à main et de poufs super originaux.

Votre sac vous est envoyé avec une housse qu'il faut conserver. Cette housse se transforme en enveloppe pré-payée qui vous permettra, si jamais vous vous lassez un jour de votre sac, de le renvoyer à la société qui le re-recyclera en un autre sac.
Bon d'un autre côté vu les sacs (surtout celui qui est en rond), je vois pas bien pourquoi on aurait envie de le jeter !!

Un concept innovant... Des articles beaux, originaux et uniques ... Le respect de l'environnement ... OUI MAIS ... un prix un peu cher (oups, les sacs coûtent au minimum 60€).
Le design, qui plus est l'eco-design a un prix.


Moi j'avoue que j'ai craqué sur le sac tout rond (qui s'appelle d'ailleurs Sakaron) qui est peut être pas très facile à tenir mais qui est trop classe.

PS: Pour ne rien gâcher, l'entreprise Reversible est adhérente du club "1% pour la planète". 1% du chiffre d'affaire annuel de l'entreprise est reversé à des associations oeuvrant pour la protection de l'environnement. Reversible reverse ainsi quelques sous à la société Moutain Rider (qui oeuvre pour la protection de la montagne).


lundi 30 juillet 2007

Dancing green

Pour certains l'écologie est rébarbative car elle se limite parfois à une ribembelle de contraintes (tri des déchets, douche à la place du bain, usage du vélo à la place de la voiture, etc...).
Et bien pour tous ces gens là, voici une initiative hollandaise qui va les faire changer d'avis sur l'écologie; où comment allier "fun" et "écologie".

Une société Hollandaise a crée il y a peu une boîte de nuit écologique. Le sol de la boîte est capable de transformer les pas de danse en énergie électrique.
Plus on danse, plus on produit d'éléctricité.
Et cela ne s'arrête pas là; il y a aussi des toilettes à eau de pluie, des verres personnalisés non jetables, aucune ascenseur pour monter dans le club et des générateurs de musique et de lumière à pédales !!!
Les photos sont ici, c'est très marrant.

Ces photos ont été prises lors d'une soirée "Dancing green" organisée à Amsterdam dans le cadre de la Semaine du Développement Durable et ça avait l'air un peu plus fun que ce que l'on fait chez nous (à savoir des conférences sur le réchauffement climatique, des expositions de statues en bouteilles plastiques recyclables et des conseils pour moins chauffer sa maison).

Ils ont pas l'air ces Hollandais, mais en fait ils cachent bien leur jeu.
En résumé, BE FUNECOLOGIC !!!

mercredi 25 juillet 2007

Faut-il encadrer l'accés au Mont Blanc?

... vaste débat.
Et l'on pourrait l'élargir à toute la montagne.

A l'heure actuelle, va au Mont Blanc qui veut; qu'il soit expérimenté ou non. La Mer de Glace "accueille" parfois des personnes en basket et des touristes montent à l'Aiguille du Midi en t shirt et tongs.
L'on rencontre souvent des randonneurs en baskets sur la neige ou en soutien gorge sous le soleil de 2000m.
Que faire, pour éviter ce type de comportement pouvant mener à un très grave accident?

Règlementer l'accès à la montagne selon certaines conditions est-il justifiable?
- NON, car après tout chacun est libre d'aller où bon lui semble.
- NON, car il ne faut pas non plus infantiliser les gens en leur demandant à l'entrée du petit train du Montenvers s'ils ont pensé à prendre leur pull ou leur crème solaire,
-OUI, car les conséquences de ces comportements peuvent avoir des conséquences très importantes (accidents, hypothermie, dangers pour les secouristes, etc...).

Pour certains, l'accés au Mont Blanc doit être règlementé, afin par exemple d'éviter:
- Les accidents plus ou moins graves dus à l'inexpérience de certains alpinistes,
Le problème est que l'inexpérience est difficile à cerner et à quantifier.
- Des coûts parfois phénoménaux de secours,
- Les campements sauvages (et leurs déchets) aux alentours des refuges proches du départ pour le MB.
Le Maire de Sallanches préconise par ainsi que chaque personne souhaitant faire le MB se fasse connaître et présente la preuve d'une réservation en refuge.

Reste enfin la solution la plus radicale, règlementer l'accès au MB par le paiement d'une taxe, comme pour l'Everest par exemple.
Personnellement, j'y suis opposée. Premièrement car les seuls alpinistes qui viendront seront de riches américains ou russes; et deuxièmement, parce que cela risque de ne pas règler le problème.
Pour l'Everest il semble qu'il y ait plus de 600 personnes/an prêtes à débourser plus de 15 000€ pour grimper; et dans le lot il y a aussi son lot d'insconscients (ceux qui grimpent pieds nus pour entrer dans le livre des records par exemple !!!).

En réalité, je ne vois guère de solutions; mis à part sensibiliser les gens en amont.

lundi 23 juillet 2007

Pourquoi?

En cette fin d'après midi, ma tête est remplie d'interrogations (d'où le titre) auxquelles je ne sais répondre et cela me donne mal à la tête:
- Pourquoi ne suis-je pas douée en gestion des ressources humaines ?
- Pourquoi personne n'est-il jamais content et que les gens passent leur temps à se plaindre auprés de moi ?
- Pourquoi le mois de juillet (et le mois d'août qui s'annonce) est-il si prise de tête alors que d'ordinaire les mois d'été sont plutôt calmes?
- Pourquoi tout le monde est en vacances sauf moi (et quelques autres, soyons honnêtes)?
- Pourquoi le travail est-il si fatigant?
- Pourquoi est-ce si difficile d'être adulte?
- Pourquoi les gens sont-ils si indisciplinés et jettent leurs mégots par terre, balancent leurs déchets par la fenêtre de leurs voitures ou abandonnent leurs encombrants partout?

Je vous rassure, ce n'est pas le jeu des 7 questions (quoique cela puisse être amusant que vous tentiez d'y répondre et qu'ensuite vous proposiez vos 7 questions existentielles !!) c'est juste un lot de questions que je me pose (avec d'autres) assez souvent.

Et la huitième et ultime question est la suivante:
- Avez-vous des réponses à m'apporter?

mercredi 18 juillet 2007

Le développement durable dans la commande publique

... en voilà un beau titre bien ronflant, non?
Pour commencer un petit rappel:
- il y a en France plus de 36000 communes, 22 conseils régionaux, plus de 90 conseils généraux, des milliers de communautés de communes et autres communuatés d'agglomération, des préfectures, des offices HLM, et j'en passe...
Et tout ça, ça fait beaucoup de commandes de papiers ou de fournitures de bureaux. Et ça fait également beaucoup de travaux (construction d'écoles, de logements, etc...) énergivores.
La commande publique ce sont donc tous les achats réalisés par ... le secteur public.

Et nous n'y pensons pas suffisamment souvent... engoncés dans nos certitudes que l'agriculture et l'industrie sont les seuls à qui jeter la pierre.
Certes, ces deux secteurs sont de gros pollueurs mais l'administration française consomme, consomme beaucoup et consomme parfois mal... et pollue donc aussi pas mal.
Je trouve personnellement que l'on se concentre souvent sur les actions des particuliers ou des agriculteurs et que l'on ne parle pas assez de certains secteurs (comme le secteur public) qui ne sont pourtant pas tout blancs.

Certaines collectivités ou administrations, conscientes néanmoins du poids qu'elles ont se sont ainsi engagées dans une démarche visant à allier commande publique et développement durable.

Comment? par de petites actions, qui, à grande échelle peuvent porter:
- Mutualisation des commandes de papier entre certaines collectivités. Imaginez la pollution et le pétrole qui est gaspillé lorsque deux administrations de la même ville commandent la même chose mais se font livrer à deux jours d'intervalle?
Au travail, nous avons réussi à nous associer à 2 autres collectivités pour faire une seule commande de papier qui arrive en une seule et même livraison.

- Choix de papier recyclé ou labellisé PEFC ( pour Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes ).La certification PEFC garantit que le produit (du papier pour imprimante par exemple ou le bois) est constitué d'au moins 70% de bois issu de forêts répondant pour leurs gestions aux recommandations des entités nationales et réginoales de PEFC.
Ce papier PEFC ne coûte pas plus cher que du papier blanc (traité et retraité chimiquement dans des bains consommant beaucoup d'eau) et est d'aussi bonne qualité d'écriture ou d'impression.
Honnêtement on ne voit vraiment aucune différence.

- Réalisation de bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale). Ce type de bâtiments coûte évidemment baucoup plus cher à la réalisation (à cause des matèriaux) mais l'on est censé s'y retrouver à terme vu que les dépenses énergétiques seront minorées.

- Achat de produits d'entretien respectueux de l'environnement ou bio. Avez-vous déjà imaginé les quantités de produits d'entretien utilisés chaque jour par les collectivités pour nettoyer les bureaux, les écoles, les salles de réunion, les bâtiments publics?
Dans ce cas là, j'avoue néanmoins que ce type de produits d'entretien coûte un petit peu plus cher.

- Et je passe sur tous les petits gestes de la vie quotidienne au travail: tri des déchets, utilisation en brouillon du verso d'une page imprimée, limitation des impressions inutiles, etc...

Voilà, vous savez désormais ce que signifie "développement durable et commande publique" et vous pourrez lancer le débat sur ce thème là lors d'une soirée :)
Et si vous vous travaillez ou vous connaissez quelqu'un qui bosse dans le public, mettez le sur la bonne voie.

mercredi 11 juillet 2007

La dépendance aux arômes

Je l'avais programmé depuis longtemps et n'avais pas eu le temps de le faire, mais le voilà... un petit résumé d'un livre assez effrayant sur les arômes artificiels "Arômes dans notre assiette".

Le livre est effrayant dans le sens où il explique:
- qu'il y a des arômes artificiels partout (il existe plus de 6000 arômes dans le domaine alimentaire), absolument partout -mais ça encore il suffit de lire les ingrédients de n'importe quoi pour s'en apercevoir-,
- que ces arômes donnent l'illusion de quelque chose qui n'existe pas et que cela fruste à la fois l'estomac et le cerveau,
- qu'à force d'en manger et de s'y habituer, on devient dépendant aux arômes artificiels. En effet, certains enfants par exemple n'aiment pas le goût de la vraie mayonnaise, de la vraie confiture ou du saucisson maison car ils n'y ont jamais goûté.
- que tous les goûts peuvent être reconstitués en arômes naturels.

Par exemple:
- le saumon fumé n'est pas fumé à la fumée de bois, en réalité on y vaporise dessus une sorte de fumée au goût de bois de hêtre fumé,
- le poulet reçoit une bonne dose d'aspartame pour ainsi dissimuler le goûts des médicaments qu'on donne aux animaux elevés en batterie.
- le goût de fraises des yaourts est obtenu en mélangeant des copeaux de bois australien, de l'eau, de l'alcool et d'autres ingrédients secrets,
Dans ce cas, l'auteur explique que les firmes alimentaires se justifient de cette surabondance d'arômes par le fait que la récolte mondiale de "vraies" fraises suffirait à peine à couvrir 5% des besoins de produits à la fraises des USA.
- l'ananas en boîte a reçu une bonne dose d'exhausteur de goût sinon on ne l'aimerait pas ou il serait insipide,
- et j'en passe...

Alors bien sûr la contrepartie de tout ça, c'est que certains produits ne sont pas chers. Vous trouvez des poulets à 2€ le kg, des boîtes d'ananas ou des compotes à des prix défiants toute concurrence, le saumon fumé, produit de luxe à une époque, se banalise, etc...
Mais le poulet au prix d'un ticket de tram, ça vous fait pas un peu peur?

Les conséquences, on les connaît bien sûr; obésité, allergies, dépendance à la nourriture pouvant mener à la boulimie ou à l'anorexie et d'autres beaucoup plus graves... mais qui nous informe sur les risques de consommer ses produits "chimiques"?
Les firmes agroalimentaires, elles, ne mangeraient pas leurs produits mais les vendent en vantant leur qualité nutritionnelle !
L'Etat qui fait des pubs à la TV sur le "bien manger" mais qui a trop peur des lobbies agroalimentaires pour nous ouvrir les yeux!
L'auteur parle "de grande manipulation".

Alors il nous reste plus qu'à ouvrir les yeux, à se convaincre que le bio n'est pas si cher que ça, à convaincre nos enfants qu'ils peuvent se passer de coca et de kinder pingoui, à se motiver pour faire les choses nous mêmes et à mieux lire les étiquettes.

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Une dernière chose tout de même; pourquoi avec toute cette connaissance sur les arômes artificiels, n'a t-on jamais pensé à inventer des concombres ayant un goût de hamburgers?
J'aurais pu manger des concombres comme ça, et même trouver ça pas trop mauvais ;)

lundi 9 juillet 2007

Du nouveau pour votre poubelle

Une petite brève rapide !!

Jusqu'à une date récente il était interdit de jeter vos emballages ayant contenu un corps gras dans votre poubelle ou colonnes à multimatèriaux recyclables. Pour les bouteilles d'huile par exemple il fallait - idéalement- les stocker et les amener à la déchetterie.
Cette période est maintenant révolue.

En effet, vous pouvez depuis peu jeter vos bouteilles huiles (vides) dans les contenairs prévus à cet effet. Il faut bien les vider mais il est inutile de les rincer, cela gaspille de l'eau pour rien, puisque les emballages sont relavés par la suite.
Les usines de traitement se sont modernisées et c'est tant mieux.


dimanche 8 juillet 2007

Mes baby tree

Sur les conseils de Lololecolo , je suis allée faire un tour sur le site des mybabytree. Une société a décidé de commercialiser des petites plantes sous verre qu'il faut élever à la manière des tamagotchi.
Vous recevez avec chaque plante un mode d'emploi assez simple. Chaque plante a besoin d'un apport différent en eau et soleil. Elle peut rester dans sa petite boîte (qui lui sert de serre et de protection) entre 3 et 6 mois et vous pouvez ensuite la rempoter.
Gadget me direz-vous?
Source: http://www.babytree.info/catalog/product_info.php?products_id=43

Pas tout à fait. Pour chaque babytree acheté, un arbre est replanté. Pour ce faire, l'entreprise 'MyBabyTree" s'est associée avec l'ONG "Planète Urgence".
Je ne veux pas paraître moraliste, mais je vous rappelle tout de même les objectifs de la re-forestation:
- retenir le carbone et réduire la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère,
- faire un barrière naturelle contre l'érosion des sols à cause de la pluie et du vent,
- relancer l'activité économique autour de la forêt,
- préserver la biodiversité (faune et flore).

Alors bonne action + menu plaisir.
Pourquoi attendre?

Chaque babytree coûte 8€. Pendant les soldes, vous en achetez 3 et en recevez un quatrième.
J'avoue avoir succombé à leur jolie bouille de cactus et plante grasse et en avoir acheté 3 (et je vais en recevoir 4) !!!
Source: http://www.babytree.info/catalog/product_info.php?products_id=43

mercredi 4 juillet 2007

Le livre du mois de juillet

Une fois mon Marie Claire mensuel terminé, je me suis plongée dans un livre que j'ai acheté pour son titre: L'Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, de Jared DIAMOND.
La thèse du livre est fondée sur les conséquences des désastres environnementaux que les sociétés "s'auto-infligent".
Il explique ainsi les conséquences de la déforestation de l'Ile de Pâques.
Mais il revient également sur d'autres exemples (les Mayas ou les Vikings du Groeland) où les sociétés ont périclité car elles avaient dégradé leur environnement mais étaient également soumises à d'autres facteurs (voisins belliqueux, surpopulation, changements climatiques, etc...).
Je n'en suis encore qu'au premier chapitre, mais cela a l'air pour l'instant très intéressant.
Le livre est construit en plusieurs chapitres:
- Les premiers chapitres décrivent l'état actuel d'un état américain, le Montana

- Les chapitres suivants développent les exemples des sociétes anciennes, tant du point de vue de l'échec (les Mayas), que de la réussite (pour quelques sociétés).
En ce qui concerne ces sociétés là, l'objectif est de se demander si elles avaient conscience de ce qu'elles faisaient subir à l'environnement et si elles étaient en mesure d'anticiper les conséquences?

- Les derniers chapitre sont consacrés à l'analyse de sociétés modernes.
Pour les sociétés modernes, il est bien entendu que les dommages causés à l'environnement sont causés sciemment et en toute connaissance de cause.


Je vous donnerais des nouvelles au fur et à mesure de ma lecture.
En général je suis capable de lire un livre à une vitesse record mais là j'avoue que celui ci risque de me donner du mal; car il est long et pour bien assimiler les thèses il faut bien s'y appesantir.
Il faut donc que j'arrête de lire dans mon lit quand je commence à avoir bien sommeil !




lundi 2 juillet 2007

Le plus haut dépottoir du monde....

.... se trouve être l'Everest.


Source: www.millet.fr


Le plus haut sommet du monde tend à devenir la plus haute poubelle du monde, du fait de l'affluence des "touristes-alpinistes" et de leur comportement incivique. Ainsi, près de 700 kg de déchets sont collectés chaque année sur le toit du monde, entre les différents camps de base et le sommet. Les déchets s'entassent, boîtes de conserve, plastiques, cordes, bombonnes de gaz, bouteilles d'oxygène, etc.... Il y a ceux que l'on peut collecter et ceux qui, emprisonnés dans la glace, sont condamnés à y rester.

Source: www.millet.fr

D'après les spécialistes, 10 fois plus de déchets se trouvent encore en montagne, soit près de 7 tonnes !
Malgré la taxe très chère à payer pour grimper (environ 15 000€) l'Everest, il ne "désemplit" pas. Chaque année des milliers d'alpinistes, pour certains expérimentés et pour d'autres en mal de sensations fortes, viennent tenter l'aventure.
Et les déchets ne cessent de s'accumuler.

Pourtant, de nombreuses campagnes ont été mises en oeuvre afin de nettoyer l'Everest. Le Gouvernement du Népal retient 400 $ sur le coût du permis d'escalade (une sorte de caution), somme qu'il rembourse lorsque les équipes d'alpinistes ramènent leurs déchets. Une organisation d'alpinistes népalais offrent même 20$ pour chaque kilo de déchets ramené par les cordées.

L'on pourrait croire que les alpinistes portent un regard civique sur la nature, la respectent et se préocupent de leurs déchets. Et bien non... en tous cas pas ceux qui sont prêts à débourser plus de 15 000€ pour sentir l'adrénaline monter en eux.
Et ne croyez pas que la situation est différente en France. Il parait que certains refuges (Le Goûter par exemple) sur le "chemin" du Mont Blanc sont ignobles de saleté.



dimanche 1 juillet 2007

Le chocolat et moi et moi et moi

Je ne sais pas pourquoi mais je n'aime pas le chocolat; et pourtant je suis gourmande. Mais allez savoir pourquoi le chocolat ne fait pas du tout partie de mes pêchés mignons.
Sauf.... quand le chocolat enrobe des orangettes. Je peux me damner pour des orangettes, j'adore.
Peut être ne vous êtes vous jamais penchés sur le prix des orangettes, mais je peux vous dire que c'est excessivement cher (65€ kg environ) et donc je n'en mange que très rarement.
Mais récemment je me suis dit que ce n'était peut être pas très dur à faire et que je pourrais essayer.

Alors une fois n'est pas coutume, je vous livre la recette 100% bio des orangettes que j'ai réalisé ce matin.
Je trouve que le résultat est pas mal du tout (même si la photo, elle, n'est pas très bien réussie), et surtout très bon.

- Pelez 4 oranges bio en quartiers d'écorces,
- Portez les écorces en quartiers à ébullition pendant 5 ou 6 minutes (pour leur enlever leur amertume),
- Une fois égouttées et refroidies, découpez-les en fines bandelettes,
- Trempez les dans un sirop (100 g de sucre roux et un peu d'eau pour faire un sirop) déjà chaud et faites les tremper pendant une bonne heure à feu très doux. Il faut les faire s'imprégner du sucre du sirop et les faire devenir quasiment translucides. Attention, le sirop ne doit en aucun cas se transformer en caramel. Moi j'ai mis 2 casseroles pour bien qu'elles trempent car il y en avait beaucoup.
- Une fois translucides et refroidies, trempez -les (sauf leur extrémité) dans du chocolat fondu avec un peu de beurre ou de lait selon votre convenance. J'ai mis du lait de riz.
Je les ai ensuite posées sur une assiette mais ce n'est pas la meilleure solution car il y a un côté qui colle à l'assiette et le chololat s'aplatit. Mais enfin, je peux vous assurer que c'est vraiment très bon. L'amertume de l'orange se sent juste ce qu'il faut...

Normalement les fruits confits peuvent se conserver très longtemps mais dans mon cas j'en doute vu que je sens que tout sera mangé assez vite.
Cela m'a donné environ une centaine d'orangettes. C'est très économique.